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samedi, avril 20, 2024

58 % des entreprises algériennes avaient peur de ne pas survivre à la crise financière et rien n’a été fait pour les aider

La situation économique en Algérie est totalement négligée par les autorités du pays alors qu’elle connaît une dégradation sans précédent. Le pays traverse une panne effrayante contrairement à ce que veulent laisser croire les autorités algériennes qui jouent avec des chiffres totalement infondés sur la supposée relance de la croissance économique. La réalité du terrain est très différente : endettement, graves problèmes de trésorerie, licenciements des employés, chômage technique, liquidations judiciaires ou gel de tous les investissements productifs, les entreprises algériennes notamment privées subissent une crise qui menacent tout bonnement leur existence. 

Et cette crise était prévisible depuis le début de la pandémie de la COVID-19 au mois de mars 2020. Au mois d’avril 2020, pas moins de 58 % des entreprises algériennes craignaient de ne pas survivre à la crise financière qui s’est aggravée dans le pays dans le sillage de la crise sanitaire provoquée par la pandémie de la COVID-19. Ces données ont été confirmées par une très sérieuse et approfondie étude menée par le cabinet EVIDENCIA Business Academy, un centre de formation, conseil et études pour dirigeants et chefs d’entreprise basé à Oran, a indiqué que seulement 42% des entreprises privées algériennes pensent pouvoir survivre à la crise financière née dans le sillage de la pandémie de la COVID-19.

Et encore ces entreprises sont conscientes qu’elles ne peuvent pas s’en sortir sans « un niveau d’endettement élevé ou un rééchelonnement des dettes ». Par ailleurs, 11,4% des entreprises privées algériennes pensaient depuis avril 2020 « ne pas survivre à cette crise sans mesures d’accompagnement ». Seulement un 1/3 des entreprises privées algériennes croyaient « à un dénouement proche la crise ». C’est dire que le tissu économique algérienne était totalement conscient de sa fragilité extrême face à un bouleversement économique de grande envergure.

Dans la même étude que nous citons, le 1/3 des entreprises privées algériennes ont demandé avec insistance « la création d’un fond de solidarité » et le 1/4 d’entre elles espéraient « des crédits bonifiés ou sans intérêt à moyen terme ». Malheureusement, l’Etat algérien ne va jamais accéder à leur souhait.

En effet, les autorités algériennes ont adopté uniquement des mesures d’allègement fiscal et parafiscal au profit des entreprises algériennes dans le cadre des dispositions prudentielles applicables aux banques et aux établissements financiers, contenues dans l’instruction n° 05 du 6 avril 2020.

Les mesures d’allègement applicables aux banques se sont traduites par la réduction du seuil minimum du coefficient de liquidité, dispense des banques et établissements financiers de l’obligation de construction un coussin de sécurité. Quant aux mesures d’allègement applicables aux clients des banques, elles se sont traduites par le report du paiement des tranches de crédit, arrivant à échéance, ou rééchelonnement des créances de la clientèle impactée par la conjoncture induite par le Covid-19, ainsi que la poursuite des financements en faveur clients qui bénéficient déjà des mesures de report ou de rééchelonnement des créances. Ces principales mesures ont été accompagnées par la suspension momentanée ou le report de paiement de certaines taxes et impôts imposés aux entreprises. Mais aucune aide directe ou de nouveaux financements bien encadrés n’ont été débloqués pour soutenir les entreprises algériennes en très grosses difficultés.

Même la poursuite de l’octroi des crédits bancaires a été totalement ralentie car les banques algériennes ont manqué cruellement de liquidités pendant toute l’année 2020. Et depuis le début de l’année 2021, les refinancements des banques algériennes ont été essentiellement consacrées aux entreprises publiques ravagées par les conséquences de la crise financière. Quant aux entreprises privées, premiers employeurs du pays avec 6,95 millions de travailleurs, soit 63% de l’emploi total en Algérie, ont été livrées à leur triste  sort et abandonnés à leurs problèmes de trésorerie. Les conséquences seront lourdes de conséquences puisque les pertes des emplois seront colossales et d’ici la fin de l’année 2021, le bilan des entreprises algériennes ayant fait faillite provoquera un autre cataclysme économique en Algérie.

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5 تعليقات

  1. Avant d’aider les entreprises, il faudrait déjà qu’ils arrivent à assurer du pain pour El Ghachi, oui juste du pain !
    L’huile, l’eau,les médocs, et tout le reste c’est dans un futur plan quinquennal !!!!
    Toute honte bue, certains nervis viennent donner des leçons à ceux qui dénoncent cette junte maléfique qui affame le peuple et ne gouverne que par le mensonge depuis Soixanta.

  2. L’économie d’un pays est une chose sérieuse pour la confier à une junte militaire ! Il faut s’attendre au pire quand les communiqués de la diplomatie sont rédigés dans une caserne par des incultes généraux qui mangent encore avec les mains… Je pense qu’il faut laisser ce régime se suicider tout seul et reprendre les choses après pour construire l’Algérie de demain riche de ses enfants compétents ….

  3. @Loco, Karim70 Oulad el Khab infra-humains, Esclaves consentants appartenant au Grand Homosexuel du Maroc,

    L’Algerie est plus développée en tous point de vue que la hacienda du maître des Esclaves, malgré les aides que l’homosexuel reçoit des autres maîtres des Esclaves, des chiens de garde des Américains et Européens qui sont les sionistes et les racistes et colonialistes français.

  4. A Larbin,
    C’est vrai qu’avec le TGV de Tebtoub, on rallie désormais Hassi rmel à Alger en moins de 4 heures.
    Le port de « Birtouta »est plus grand que le port de Tanger.
    EZALT OU TFER3IN.
    Le Maroc qui n’est pas mon pays ni ma tasse de thé à une avance minimum de deux décennies sur l’anjiri, et ce n’est nullement la faute aux Algériens, mais celle de ceux qui gère ce pays depuis 62, comme une épicerie de quartier.
    Mais rassure toi ta mosquée est plus grande que celle de hacendos.

  5. @Loco, Karim70 Oulad el Khab infra-humains, Esclaves consentants appartenant au Grand Homosexuel du Maroc,

    L’Algerie est plus développée en tous point de vue que la hacienda du maître des Esclaves, malgré les aides que l’homosexuel reçoit des autres maîtres des Esclaves, des chiens de garde des Américains et Européens qui sont les sionistes et les racistes et colonialistes français.

    Je t’ajoute une: espèce l’infra-humain rouh niq Yemak ya Oulid el Kahba. J’espère une guerre interne où les Marocaines et Marocains Esclaves non consentants vont décapités le maître Homosexuel, aussi une guerre avec l’Algerie pour lui faire des trous supplémentaires.