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mercredi, avril 24, 2024

43% des Algériens s’attendent à une détérioration de la situation économique et sociale à cause de l’épidémie du COVID-19

Une vaste enquête d’opinion a été réalisée par le cabinet international Deloitte, l’institut de sondage OpinionWay et l’agence conseil 35 Nord pour étudier la perception de la pandémie de Covid-19. Cette enquête a porté sur les populations de 8 pays, à savoir les populations d’Algérie, d’Afrique du Sud, d’Egypte, d’Ethiopie, de la Côte d’Ivoire, du Maroc, de la République Démocratique du Congo et du Nigeria. 

D’après les résultats de cette vaste enquête continentale, une première dans le genre, il est indiqué qu’en Algérie, 43 % des Algériens s’attendent à une détérioration de la situation économique et sociale de leur pays. 12 % de nos compatriotes espèrent une amélioration après avoir vécu les nombreuses privations imposées par l’épidémie. Néanmoins, 45 % des Algériens prévoient une situation économique inchangée après la pandémie. Cela démontre que les Algériens reconnaissent que leur pays restera bloqué par le statu-quo et aucune évolution majeure ne se profile, à leurs yeux, à l’horizon.

Il est à noter que toutes les populations africaines interrogées dans cette enquête ont exprimé également une « vive » inquiétude concernant la propagation du Covid 19, avec 8 personnes sur 10 qui se disaient inquiets, soit 81% du total. Ce niveau d’inquiétude est légèrement inférieur à celui observé en France (88%) et en Italie (76%), des pays plus durement touchés par le virus, observent les auteurs de l’enquête.

Dans tous les pays interrogés, l’Ethiopie s’est distinguée par un « pessimisme particulièrement élevé » (82%), proche ce celui observés en Europe. L’Egypte est le seul pays où l’optimisme domine : 44% de la population sondée pensent que la situation « va s’améliorer » contre 28% qui croient qu’elle « va se dégrader » et 28% qui pensent qu’elle « ne va pas changer ».

La majorité des personnes sollicitées anticipent également une dégradation de la situation de leur entreprise ou de leur situation professionnelle (53%) contre 22% pour « elle va s’améliorer » et 25% pour « elle ne va pas changer ». Les Africains interrogés redoutent aussi une dégradation de leurs situations financières personnelles (54% pour « elle va se dégrader » contre 22% pour « elle va s’améliorer » et 24% pour « elle ne va pas changer »).

 

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