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jeudi, avril 25, 2024

3e vague de COVID-19, crise de l’eau potable, feux de forêts : trop de malheurs s’abattent d’un coup sur l’Algérie

L’Algérie vit une période infernale. Il faut certainement remonter jusqu’à la décennie noire des années 90 pour revoir de telles scènes dramatiques de sous-développement et de détresses quotidiennes. Depuis le début de cet été 2021, l’Algérie vit au rythme de plusieurs crises multidimensionnelles.  Crise et pénurie de l’eau potable, ensuite crise sanitaire avec une effrayante 3e vague de COVID-19, pénurie de l’oxygène médical et effondrement du système sanitaire national et enfin les incendies des forêt qui ravagent plusieurs wilayas notamment la Kabylie où la situation est devenue chaotique depuis ce mardi soir. 

Les malheurs s’abattent de jour en jour sur l’Algérie. Trop de malheurs s’abattent d’un coup sur un pays fragilisé par plusieurs crises notamment politique où le pouvoir actuellement aux commandes de l’Etat alimente une colère populaire sans précédent. Les nouveaux dirigeants algériens qui ont hérité du pouvoir de Bouteflika déchu brutalement en avril 2019 ont démontré au cours de cet été cruel 2021 leur totale incompétence, leur entière incapacité à trouver des solutions aux problèmes et souffrances concrètes qui martyrisent la population algérienne.

Ni face à la crise de l’eau potable, ni face à la crise sanitaire, ni encore moins face à la crise financière qui étouffe l’Algérie, les dirigeants du régime Tebboune n’ont pu apporter des solutions.  Au contraire, ils ont fait reculer l’Algérie de… 20 années en arrière. Naguère riche, confiante, fière de sa paix sociale entretenue grâce à la puissance financière de ses hydrocarbures, de ses immenses réserves de change capables de lui financer tous ses besoins nationaux, l’Algérie d’aujourd’hui, de 2021, est au contraire un pays sinistré, tristement pauvre, aux moyens très limités et accablés de toutes parts par de nombreuses crises qui se suivent et se ressemblent toutes puisqu’elles ont trait au sous-développement accéléré de l’Etat algérien et son fonctionnement malsain.

Incapable de vacciner la population dans les bons délais, échouant à affronter la pénurie de l’oxygène médical, impuissant face aux centaines de morts déplorés depuis le début de la 3e vague de COVID-19, l’Etat algérien est embourbé dans ses propres dysfonctionnements et ne peut plus répondre aux sollicitations de ses citoyens. Les feux de forêt qui ont causé d’ores et déjà une cinquantaine de morts en Kabylie ne sont que le coup de grâce pour un système politique à bout de souffles.

L’Algérie d’aujourd’hui est comme un navire troué, une barque fissurée. La moindre vague peut le faire chavirer. Les crises sanitaires, économiques, écologiques, financières et sociales avec une cherté de la vie qui plonge des millions d’Algériens dans l’appauvrissement sont un signal d’alerte. Un avertissement qu’il faut prendre très au sérieux. Si l’Algérie ne modernise pas son mode de gouvernance, elle risque de s’écrouler sous les poids de ces malheurs successifs. Le pays a plus jamais besoin de dirigeants jeunes, frais, maitrisant leurs dossiers, imaginatifs, dotés d’une expérience internationale, ouvert sur le monde et disposant de compétences techniques avérées dans leur secteur. En poursuivant cette gouvernance populiste, inconsciente et mensongère, une gouvernance basée sur une totale imprévoyance, l’Algérie ne finira pas de connaître d’interminables clavaires. L’Algérie, ce beau pays, mérite amplement mieux que ce cauchemar qui hante au quotidien son peuple vaillant. Un peuple incompris par des dirigeants déconnectés des mutations du monde moderne.

 

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8 تعليقات

  1. bien c est triste de déplorer une telle situation dramatisée par ce quotidien, il convient de préciset tout de meme que le journaliste concerné n avait pas céssé à l époque bouteflika par ses articles flatteurs d apporter son aide et son soutien à des mafieux ayant conduit hélas le pays à la faillite dont nous subisssons les conséquences .n accablons pas les gestionnaires actuels qui tentent de rapiécer les choses ni de dramatiser la situation au demeurant difficilement maitrisable puisque les memes pratiques, les memes mentalités et aussi les memes gestionnaires de ces 20 dernieres années sont ancrées dans les moeurs

  2. Le malheur de l’Algerie n’est pas de Teboune l’opportuniste ou son gouvernement illégitime. Ce qui se passe c’est une des conséquences visibles des coups d’état à partir de 1962. La dominance du militaires sur la vie des civils alors qu’avec le service national l’Algérien majeure est apte à devenir militaire en quelques heures.

    La solution est une démocratie réelle ou chaque organisation dans l’etats a ses prérogatives défini par les lois, que chacun doit respecter sinon quitter ou être incarcérer pour insubordination.

    Dawla Madania Machi Askaria, sinon c’est un pays où le peuple ressemble à ceux qui vivent à 100% comme des Esclaves tel aux Maroc, Seoudite, Emirates enfin la ou ils y a un maître des Esclaves.

  3. Quand c’est la Californie, la Grèce ou le Portugal qui brulent…on dit c’est le dérèglement climatique, la sècheresse, les température caniculaires, les vents violents…quand c’est en Algérie…c’est la la faute à la junte, le pouvoir, le président
    Quand il y’a des vagues de contaminations au Brésil, en Inde ou ailleurs, on dit , c’est les populations qui n’ont pas respecté les gestes barrières, le port du masque, et le lavage des mains…c
    En Algérie…c’est à cause du pouvoir, de la junte, du président
    Des dizaines de départs de feu simultanées …c’est des actes prémédités et par des locaux…j’ai lu le blogue d’un responsable des domaines qui accusaient des « prédateurs » immobiliers qui lorgnaient sur des terrains constructibles…le prix des terrains constructibles en Kabylie est devenu exorbitant

  4. A zakakhra,
    Quant c’est la chatte de ta femme qui brûle, ce n’est pas grave tu l’emmènes chez tes frères arabes bouguenours dans les palaces Parisiens pour qu’ils éteignent le feu.
    Tu es une sous merde et tu creveras comme tel ya oulid el harki.
    In3al din errassa ta3koum ya lekleb et