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jeudi, avril 25, 2024

35 % des chômeurs algériens sont des… universitaires

Le  chômage touche massivement les universitaires algériens. Cette catégorie de la société censée être la mieux outillée et la mieux armée pour bâtir un avenir professionnel et s’épanouir économiquement est celle qui souffre davantage des affres du chômage. C’est en tout cas ce que nous apprennent les plus récentes statistiques de l’Agence Nationale de l’Emploi (ANEM), l’organisme qui assure la connaissance de la situation et de l’évolution du marché national de l’emploi et de la main d’œuvre en Algérie.

Cette institution publique a révélé dans son dernier bilan de novembre 2021 des données alarmantes sur l’aggravation du fléau du chômage en Algérie. Et pour cause, depuis fin novembre 2021, le nombre des chômeurs déclarés et enregistrés auprès de l’ANEM a dépassé les 2,1 millions de personnes. Par ailleurs, force est de constater que 35 % des chômeurs algériens recensés et enregistrés auprès de l’ANEM sont… des universitaires.

21 % des chômeurs ont le niveau secondaire et 35 % ont le niveau moyen. Seulement 6 % des chômeurs algériens ont le niveau primaire. C’est dire qu’en Algérie, le chômage touche essentiellement les plus instruits et diplômés. Cela témoigne de l’ampleur du sous-développement économique de notre pays qui peine à offrir des emplois aux personnes les plus qualifiées. C’est le signe que l’économie algérienne demeure archaïque incapable de créer des emplois de qualité faute d’une production nationale et industrielle développée. Ce qui aggrave directement le chômage de masses.

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3 تعليقات

  1. Que reste-t-il de l’université Algérienne ? zéro. Tout le système éducatif est à terre.
    An nom d’idéologies douteuses, ils ont tout jeté à la poubelle pour le remplacer par le vide.

    Les université et écoles d’ingénieurs sont censées former l’élite qui devrait créer les emplois et faire avancer l’économie. Mais en Algérie elles forment des demandeurs de tout. Ce n’est pas la faute des jeunes je le précise, mais c’est le pouvoir qui les prives de toutes les libertés y compris celle d’entreprendre.

  2. Longue vie à Boumedienne et son frére de combat Bouteflika , les pères du pays depuis sa création en 1962, qui ont instauré les solides bases de l’Algérie , en éliminant les traitres ( comme Chaabani et autres) et en donnant le plein pouvoir aux glorieux militaires compatriotes (comme Belkhir et Nezzar) , et longue vie aussi aux 6 millions 532 302 des chouhadas. Vive L’ALGERIE NOUVELLE de TEBBOUNE et CHENGRIHA qui ont pris le flambeau des 2 pères du pays .